Cheesecake is the new crumble

Le crumble, ou l’heure de gloire des cuisinières sans peine. Ouiii c’était trop bien, trop simple à faire, et surtout on pouvait le décliner sous toutes les formes: sucrées, salées, avec des restes, plus noble aux fruits de mer. Bref c’était une sinécure pour faire pleuvoir les compliments sans peine.

Mais cette recette de la mort semble peu à peu tomber en désuétude au profit d’un nouvel envahisseur… j’ai nommé le Cheesecake.

Oui oui, ce truc tant aimé qu’on a tous goûté en voyage scolaire ou en étant fille au pair en grande-bretagne ou aux usa. Certains nostalgiques ont donc cherché à implanté la recette ici, en France, pour supplanter nos bons vieux Paris-Brest.

Elle cuisine en fait sa couv, c’est bon le paris est gagné, on a toutes notre version de ce dessert!

D’ailleurs, c’est vrai, pourquoi ne succomberions-nous pas? C’est bon, indéniablement, ludique,joli (si on ne le rate pas!), et déclinable à l’infini…

De mon côté, ayant des racine anglo-saxones, le cheesecake est un dessert qui a parfumé mon enfance, au même titre que le carrot cake ou la C’est donc plus ou moins naturellement que mes premières recettes de « dame qui invite ses amis » ont été ponctuées de cheesecake sucrées ou salées…

En voici une version, pas très catholique je l’admets… mais qui reste quand même bien bonne!

C’est volontairement que je ne mets pas le fameux fond de biscuits, histoire de ne pas en faire une arme calorifique. Cependant, on peut facilement en rajouter un en mélangeant 200 grammes de biscuits (style digestives ou sablés avec 60 grammes de beurre)

Il faut:

* +/- 500 grammes de fromage blanc
* 3 cuillerées à soupe de crème fraîche
* 70 grammes de sucre (roux et complet pour moi, mais ce n’est pas obligatoire…)
* 2 cuillerées à soupe de farine
* 3 oeufs
* le jus d’un citron

* 500 grammes de fraises

Une fois tout cela rassemblé, il faut mélanger tous les ingrédients dans l’ordre, et répandre le mélange dans un plat, sur les fraises coupées en morceaux.

Il faut ensuite faire cuire pendant 1h30, à environ 180 degrés.

Puis, il faut placer le cheesecake au frigidaire jusqu’à ce qu’il soit bien froid…

et c’est bon.

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Pleasure from the ears

Olà,

je viens pas souvent mais quand j’y arrive c’est du lourd.

Oui la musique -du haut de mes faibles années-, a toujours été connotée à quelque chose de plus ou moins intense. (comme chez tout le monde i suppose).
Déjà c’est plus ou moins la cause du divorce de mes parents, tout du moins toute leur rage s’exprimait sur ce sujet, et j’ai souvent vu les 45 tours de Kinks ou de Franck Zappa de mon père passer par la fenêtre. Puis un jour ce fut la platine vinyle, là c’est sûr ma mère à mis le doigt dessus, après y’avait plus trop de musique à la maison.

Ensuite j’ai connu l’exclusion, la ségrégation, et la marginalisation involontaire.
C’était un peu dur d’ailleurs franchement. A cause qu’en CM2 c’était la folie des Spice Girls (ça, ça vous donne une info sur mon âge hein!) mais que j’aimais pas du tout et que j’écoutais Oasis et Blur à l’époque. Un grand moment de ma jeunesse fut la fois ou Lisa, la trop top pop star de l’école que j’enviais trop car elle avait les baskets qui s’allument quand on marche et que sa mère la laissait porter des soutien-gorge alors qu’elle était encore plate comme une limande, est venue me voir dans la cour pour me demander:

« Dis tu préfères les Spice Girls ou Oasis? »

et moi de répondre (déjà trop contente qu’elle m’ait adressé la parole) « Bah Oasis »

La réponse fut sans appel: « T’es vraiment nulle alors! »

Là on prend conscience de plein fouet de la Power of Music.Bref qu’il était bon alors de se réfugier dans les paroles de ces chansons…

Depuis je suis devenue bien plus conventionnelle il me semble, même si je n’ai pas encore succombé à un seul tube de l’été (d’ailleurs est-ce que ce phénomène existe encore?!).

Mais là en fait si je viens c’est juste pour vous donner un truc que j’aime, qui n’est pas vraiment représentatif de ce que j’écoute en général en fait, parfois il y a quand même un peu moins de basse, et un peu plus de mélodie. Mais qu’il est bon parfois de faire une exception, et d’écouter quelque chose qui nous fait imaginer qu’on est à l’Haçienda dans les années 90, qu’on va croiser les mecs de Joy division et les Happy Mondays, et qu’on porte un leggings en zèbre ou même lamé…

Non?

Ce qui me donne cette impression, c’est la chanson de Tiga, ce métrosexuel canadien dans le vent, qui a l’heur de faire pas mal de trucs avec les dieux de Soulwax. Il a sorti un album cette année named Ciao! qui est vraiment très bon, et une bonne et une mauvaise façon de le découvrir à la fois est d’écouter son fameux « Pleasure from the bass ».

C’est tout à fait Laurent Garnier dans sa haute période de gloire, et pour quelqu’un comme moi qui était trop jeune pour me débaucher sur ces sons interdits dans les années 90, c’est un bon rattrapage.

La on peut l’écouter.

Tiga - Ciao ! (2009)

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Pour ceux qui ne sont pas végétariens (ou peut-être en fait)

italo-dandy (8)

Je lis, je clique, et parfois une petite surprise m’attend au coin d’une page…

Comme par exemple ça.

Une marque de derrière les fagots (ou peut être est*ce trop connu mais je suis trop provinciale en sabots pour l’avoir ouïe-dire…) En tout cas le design est bô…le manifeste est plutôt intéressant…
Oui oui ça s’appelle « Dead meat » à cause de Burroughs, d’un Kerouac, du Festin Nu, et de 2009 et les médias…

J’aime les photos, le style, et je pleure qu’il n’y ait pas de online shopping…

Enfin les crâneurs de la capitale trouveront certainement un endroit où assouvir cette envie de Dead Meat

5

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Suite de : l’art de la pensée négative ou comment se petit-suicider dans sa cuisine

On était donc en train de raconter comme on est mal barré quand on s’est vaguement mis en tête de faire des macarons. Idée qui devient de plus en plus pressante à partir du moment où l’on se met à regarder les photos très très très apealing du livre en question.

Au commencement il faut déjà prévoir de vider son codévi, ou de ne plus manger que des pâtes -au choix.
Oui parce que faire des macarons, c’est pas le truc qu’on décide un dimanche pluvieux, où on a envie de looser dans sa cuisine avec les restes…
Non, non, non ta liste de courses elle vaut alors de l’or.
Déjà il te faut la poche à douilles de compétition, la poudre d’amandes (-que d’ailleurs Vahiiné a carrément le monopole dessus et que je sais pas si c’est tout à fait légal-), les colorants alimentaires -qui te font plaisamment visiter quelques 5 magasins parce que non, tout le monde n’en vend pas que crois-tu- et enfin le truc avec lequel tu vas fourrer tes macarons.

Oui parce que là, accroche toi pour choisir: thé matcha, chocolat guandja, gelée de vin, confiture de pétales de rose, ou crème de fesses de singes poilus.

Bref faut mener l’enquête dans toutes les épiceries fines du département pour trouver the secret ingredient.

Une fois cette mission réussie,et bien voilà l’humiliation peut commencer. Parce qu’en ce que tu vois dans le fameux bouquin, et ce que tu vis dans ta cuisine, à chaque étape l’écart se creuse. Par exemple chez lui, le monsieur qui fait des macarons comme on fait ses lacets, et bien sa cuisine elle est impec. Alors que chez moi je découvre les propriétés collantes du mélange poudre d’amandes/blanc d’oeuf. Je me demande même si je vais pas breveter la chose tellement mes pieds (oui ça gicle) semblent ne faire plus qu’un avec le granito de ma cuisine. D’autre part, lui quand il fait les petits macarons sur sa belle plaque de cuisson, avec sa poche à douille de compétition, et bien ça fait vraiment des macarons, c’est à dire des beaux petits rond brillant et appétissants… Chez, le contraste est douloureux. Le constat aussi. Ca fait des petites flaques, et en plus comme il faut laisser sécher 30 minutes, rien que ça, eh bien les flaques ont vraiment le temps de s’étirer et de coloniser tout l’espace de la feuille de sulfurisé, voire plus, et donc de goutter allégrement partout. Bref tu te retrouves avec une sorte de gâteau roulé. Et là tu te dis qu’à moins d’un miracle la belle petite forme ronde caractéristique, et bien tu l’as dans le pompon. Et pour de bon. Tu mets quand même dans le four, et tu essaies tant bien que mal de suivre la suite de la recette… tu veux sauver l’honneur… Mais le mal est fait: tu as foiré tes premiers macarons.

Nb: il faut tout de même souligner que même foirés et sans aucune forme, les macarons sont bons. Ca fait un peu déculpabiliser.

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L’art de la pensée (culinaire) négative

Je ne sais pas pourquoi, dès que tu fais un ou deux crumbles pas trop foirés, les gens pensent que tu touches une bille en cuisine. Et je ne te dis même pas quand ta pâte à crêpes n’a pas de grumeaux. Là c’est limite si on ne te dit pas « Mais t’as jamais pensé à ouvrir un salon de thé?!! ».

Oui oui, on est bien dans l’ère des plats préparés Joël-mange salé et gras- Robustos.

Donc à partir du moment où les gens ont cette image de toi, ils sont très très soulagés.
Déjà parce qu’ils se disent que, n’importe quand, ils vont pouvoir débarquer à l’improviste chez toi et trouver une tourte fumante sur le rebord de la fenêtre, et moi en train de proposer des verres de lait à mes petits voisins, un peu genre ça:

Vous imaginez bien que je me retrouve tout à fait dans cette image.
Ensuite, ils adoorent avoir une amie qui fait vaguement la cuisine, car ils se sentent délivrés de la question métaphysique et quantique de: quoi lui offrir à Noël/Son bday/la St-Valentin/pour son bac/son permis enfin bref tout ce qui mériterait vagument une petite récompense.

La réponse est toute trouvée! Un truc qu’elle pourra mettre dans sa cuisine, voyons!

Pour l’instant, du haut de mon jeune âge, j’ai déjà accumulé:

-au moins 5 moules en silicone différents, dont un père noël, un casimir, et un moule à madeleines (jamais utilisé d’ailleurs)
-une râpe en forme de dame, impossible à nettoyer une fois utilisée
-une yaourtière qui pompe un max d’énergie car elle doit être branchée 12 h… utilisée une fois
-un carnet de recettes (…)
-et un certain nombre de livres de cuisine

Dont, l’objet du délit:

Pour avant d’ouvrir ce livre les macarons, c’est Ladurée, c’est beau, c’est bon, et ça donne mal au coeur si on en mange trop. Et surtout, ça s’achète ça ne se Fait pas…

Mais là, quand tu ouvres le livre -plutôt soulagée de n’avoir pas reçu un rouleau à pâtisserie ou un aspirateur de table- le démon qui te conduiras à ta perte commence à t »envahir: tu te dis que si, toi aussi, tu peux le faire…

Je crois qu’on peut vraiment situer à cet endroit là le début de la fin.

suite au prochain épisode…

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I m such a baddy

This i know…

Oui quoi, je viens fanfaronner, genre je crée un jumeau maléfique à mon blog, puis paf ce nouveau-né se trouve privé d’une quelconque nourriture…

Puis -at least- tenter de m’expliquer: cela tient en quelques mots, stage, rapport de stage (un sacré phénomène de causalité qu’on tient là) et bien sûr, partiels pour finir l’année estudiantine comme il se doit.

Maintenant ces parties de plaisir censées me conduire à une occupation pécuniaire sont terminées, i m all yours.

Toute à mon loosing 2.0.

Donc je me replonge dans le manuel de la parfaite petite blogueuse débutante sur wordpress, et j’essaie de produire quelques mots…

traffic people dog2

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Un petit pas de plus

l'entrée...

Un premier petit pas par ici. donc.

Justifications –s’il en faut– alors… il y a     un vrai vieux blog ailleurs qui traîne, et qui vit aussi d’ailleurs, mais un énième bug dans la plateforme qui a la bonté de l’héberger me freine dans ma folle envie de bloguer… et fait ressortir une vieille envie d’un autre blog ailleurs, sorte de blog-bis, ou contre-blog je ne sais pas encore.

Pas de concurrence entre les deux, peut-être ne dévoilerai-je pas les mêmes facettes de la multiplicité d’une petite vie d’une petite grande fille, et osons l’espérer pas les mêmes lecteurs.

Bref, un blog de plus sur lequel vous aurez peut-être l’occasion de rebondir, voire de réagir si ma bonne étoile est avec moi…

Pour l’instant je vais essayer d’apprivoiser cet engin de wordpress, et tenter de rendre ces pages un peu moins blanches.

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